Un véritable moment pour soi
Musicothérapie |
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Relaxation |
Les grands principesL’évaluation : tout le monde est-il réceptif à la musique ? Certains individus sont plus sensibles à la musique que d’autres et les émotions ressenties face à une musique donnée ne sont pas toujours les mêmes pour deux individus différents. Une étude portant sur 30 sujets a révélé que près de 5% d’entre eux ne seraient pas sensibles à la musique et ne ressentiraient aucun plaisir à en écouter, on parle alors d’anhédonie musicale. Les études par imagerie médicale ont révélé que chez ces individus, les connexions entre les régions liées à la récompense et celles liées au traitement sonore étaient plus faibles que chez les autres individus. Tout le monde n’est donc pas réceptif à la musique. Selon la personnalité, les affections et les objectifs des individus, le musicothérapeute peut se servir de deux approches.
Les bienfaits de la musicothérapieLes applications thérapeutiques de la musicothérapie sont très nombreuses. Mais il peut être difficile de savoir précisément dans quelle mesure ces effets sont directement attribuables à la musicothérapie. Les interventions (choix de musique, durée de la séance, intensité, etc.) et les mesures varient énormément d’une étude à l’autre. De plus, la taille des échantillons de la majorité des études est souvent insuffisante pour permettre de tirer des conclusions vraiment claires. Cela étant dit, les principales applications thérapeutiques de la musicothérapie ayant été évaluées par des études scientifiques méritent d’être présentées, voici une liste non exhaustive des bienfaits de la musicothérapie : Améliorer l’humeurPlusieurs études indiquent que la musicothérapie peut contribuer à améliorer l’humeur, et ce, auprès de diverses populations. Elle aurait ainsi des effets positifs sur les patients hospitalisés en rendant le séjour à l’hôpital plus agréable pour eux comme pour les membres de leur famille. Elle limiterait les perturbations de l’humeur liées à l’autogreffe de cellules souches et contribuerait à améliorer l’humeur des travailleurs en soins de longue durée. Réduire l’anxiétéEn raison de son effet physiologique, une musique relaxante peut atténuer la douleur et l’anxiété en faisait baisser le taux de cortisol (une hormone associée au stress) et en libérant des endorphines qui ont des propriétés à la fois calmantes, analgésiques et euphorisantes. La musicothérapie est recommandée comme adjuvant aux soins médicaux auprès des individus hospitalisés. En outre, des essais cliniques ont montré l’efficacité de la musicothérapie pour réduire l’anxiété en soins palliatifs, au cours de procédures médicales diverses (en phases pré et postopératoires), dans la prise en charge de la lombalgie chronique et auprès de patients souffrant de troubles respiratoires ou de problèmes cardiaques. Cependant, la plupart des études n’ont pas relevé d’effet à long terme. Améliorer le sommeilLes effets apaisants d’une musique douce – instrumentale ou chantée, enregistrée ou en direct – ont été observés à tous les âges de la vie. Selon les résultats d’études cliniques effectuées auprès de personnes âgées, la musicothérapie pourrait faciliter l’endormissement, diminuer le nombre de réveils, améliorer la qualité du sommeil et en augmenter la durée ainsi que l’efficacité. |
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La relaxation est une méthode permettant de diminuer les tensions musculaires et psychiques au moyen d’exercices agissant soit d’abord sur le mental, soit d’abord sur les muscles. Ensuite, l’interactivité entre le physique et le mental conduit à une amélioration globale du bien-être et du contrôle émotionnel. La luminothérapie consiste à s’exposer quotidiennement à une lumière artificielle blanche, dite « à large spectre », imitant celle du soleil ou dont les qualités seraient aussi proches que possible de celles du soleil. Appelé aussi héliothérapie ou encore photothérapie, cette thérapie consiste à exposer le visage, mais aussi d’autres parties du corps, à la lumière Déroulé d’une séance de luminothérapie Pour bénéficier de la luminothérapie, on doit s’exposer quotidiennement à une lumière à spectre et intensité définis. L’intensité lumineuse doit être supérieure à 2 000 lux afin d’agir efficacement. À titre de comparaison, la luminosité d’un bureau bien éclairé est de 300 à 500 lux et celle d’une journée pleinement ensoleillée peut dépasser 100 000 lux. Le standard cliniquement recommandé et reconnu est une exposition lumineuse de 10 000 lux, à la hauteur des yeux, durant 30 minutes chaque jour. |